20/02/2025
L’UPRA est une association loi 1901 pour la défense des actionnaires d’Atos.
Dans la mission de l’UPRA ne figure pas le fait d’ester en justice pour le compte de ses membres, ou dans un langage plus courant, de faire des procès pour le compte de ses membres.
L’UPRA ne sera donc pas plaignante dans ce procès de groupe.
Le rôle de l’UPRA a été de fédérer des plaignants et de rendre possible les conditions nécessaires à la mise en place d’un procès “gratuit” contre les auditeurs d’Atos et peut-être dans le futur également contre Atos et ses dirigeants. La prescription contre Atos SE est en janvier 2026. Cela nous laisse le temps de la réflexion.
Dès les premières discussions avec ses conseils, il s’est avéré que tout le monde était d’accord sur le fait que peu d’actionnaires, y compris certains “gros perdants”, ne voudraient remettre la main à la poche. Quelques actionnaires n’étaient pas contre l’idée d’autofinancer un procès, ou en mode hybride, mais la majorité d’entre vous ne voulaient pas remettre la main à la poche. Et surtout, la quasi-unanimité ne voulait pas “s’occuper” d’un procès, mais juste d’y participer via une action “clefs en main”.
Donc en janvier 2024, il y a un an, il a été décidé avec le Cabinet Vermeille & Co, cabinet sur lequel le choix de l’UPRA s’est été arrêté pour ses compétences et sa connaissance très poussée du dossier Atos, de solliciter des fonds de contentieux et de leur proposer une stratégie d’attaque attractive et ayant des chances élevées de succès. (voir rubrique Q&A)
Nous tenons en préambule à être clair sur un fait, que l’activité des fonds de contentieux est une activité lucrative. J’imagine que c’était clair pour tous, mais une bonne précision vaut mieux qu’un mauvais quiproquo.
Cependant, en l’espèce nous considérons c’est un deal “win win”.
Ils gagnent de l’argent en finançant des procès, mais ils ne gagnent “que” 3 procès sur 4, et si le procès perdu, ça devait tomber sur le nôtre, c’est 100% de pertes. Donc la commission en cas de victoire, c’est en contrepartie du risque pris d’avoir à votre place, à payer tous les frais nécessaire à la tenue du procès et d’encaisser à titre de perte irrévocable tous ces frais, si le procès n’était pas gagné, mais aussi en contrepartie de la rémunération des frais d’une structure de 6 personnes avec des CV longs comme le bras, pour déterminer la pertinence des dossiers retenus.
Nous ne jugeons pas ceux que ça dérangerait à l’idée de donner une partie de leur réparation à notre fonds partenaire. Si vous trouvez mieux comme idée, nous vous souhaitons bonne chance.
Tous ces soucis, vous ne les aurez pas avec un partenaire fonds de contentieux. Ils sont soumis à des règles de compliance ultra-strictes. C’est d’ailleurs pour cela que la plateforme d’inscription définitive sera distincte du site de l’UPRA, car leur site web sera conforme aux règles de l’AMF alors que le nôtre est un simple site d’association.
Le rôle de l’UPRA aura été de permettre une des conditions requises pour le procès au procès, à savoir un nombre important de plaignants, et donc à son échelle de permettre au procès de voir le jour. Cela aura été un an de labeur et l’UPRA remercie chaleureusement le cabinet Vermeille & Co qui a pris un risque énorme de travailler en avance de frais pour l’UPRA et libre à vous de leur témoigner une marque de sympathie par email, sous réserve que l’email n’appelle pas à réponse car le cabinet travaille sans relâche sur l’assignation.
À ce sujet, le rôle de l’UPRA est aussi la communication avec les plaignants. Le cabinet Vermeille & Co n’a jamais fait secret qu’ils sont un petit cabinet, même si l’équipe est en train de se renforcer et Me Vermeille ne peut pas répondre individuellement aux questions de 800 plaignants, chiffre que nous espérons doubler dans les 2 mois qui viennent avec une campagne médiatique à venir.
Donc jusqu’à l’ouverture de la plateforme dédiée, l’UPRA répondra à toutes vos questions. Tous les membres du bureau sont experts du dossier Atos et de la procédure en cours. Nous sommes en contact régulier avec notre partenaire financier et notre partenaire informatique en charge de la mise en service de la plateforme dédiée.
Dans les semaines qui viennent l’UPRA se mettra petit à petit en retrait, la communication sera supervisée par notre partenaire le fonds de contentieux, via un site dédiée à tous les actionnaires membres et non membres de l’UPRA, ainsi qu’aux institutionnels.
Ce site inclura une plateforme applicative dédiée aux procès de groupe et agréé AMF. C’est donc sur ce site que vous passerez de la partie pré-inscriptions à l’inscription définitive en tant que plaignant.
Les membres de l’UPRA sont aussi des passionnés du dossier Atos et sont animés par l’envie que justice soit faite sur ce dossier.
Qui dit justice, dit que les coupables de ce désastre paient, afin de récupérer une partie de vos pertes financières sur l’action ATOS du fait de tromperies supposées de la part de la société, sur ses comptes, sur sa communication financière, ainsi que l’absence de réserves des auditeurs sur des comptes que nous pensons asincères depuis plusieurs années (présomptions à valider par la justice), avec notamment et avant tout, un goodwill totalement surgonflé et des crash-tests de goodwill plus que complaisants depuis plusieurs années (présomption à valider par la justice), des dépréciations 2021 à minima alors que présentées type “paille de fer” et un niveau de cash au 31/12/2021 et 2022 artificiellement et massivement gonflé par le Reverse Factoring, une technique comptable, et nous pensons donc ce cash surgonflé a donné une vision fausse de la dette nette et ces griefs parmi de multiples autres griefs que nous ne souhaitons pas communiquer à l’adversaire, justifient une action en justice.
Les actionnaires d’Atos ont acheté quelque chose dont les comptes ne donnaient pas une présentation fidèle.
Les commissaires au compte n’ont pas tiré la sonnette d’alarme assez tôt, et ont laissé des actionnaires acheter une action qui en théorie ne valait pas du tout son cours de bourse.
En langage juridique, on parle de la réparation d’une perte ou d’un préjudice.