l’UPRA propose une « class action » à la française, au civil, et avec des frais seulement en cas de victoire. Il s’agit d’une action en réparation des actionnaires d’Atos

 

Nous avons tous perdu de l’argent sur Atos, excepté Thierry Breton si je voulais faire un peu d’humour. Que faire maintenant ?

À titre personnel, j’ai vendu après le 28 juin et la réélection de Bertrand Meunier, mais si je n’ai plus d’actions, comme vous, j’ai fait des pertes et j’ai la vive impression après deux ans à avoir étudié en profondeur tous les comptes d’Atos d’avoir été trompé sur l’état de la société lorsque j’ai acheté ou lorsque j’ai vendu. Je pense avoir eu une information asincère sur les comptes d’Atos et la situation de la société d’une manière générale.

Quels sont mes droits ?

Car maintenant, il ne s’agit plus de discuter de recovery comme le proposait encore il y a quelques mois certaines associations concurrentes. Il s’agit de réparation des pertes via la justice.

Aussi nous voulons être clairs et transparents. Récupérer des pertes boursières via la justice est rarissime et cela va être un combat homérique où il nous faudra les meilleurs conseils et un très gros budget.

Notre argumentation va être, parmi d’autres, la notion de perte de chance. Perte de chance d’avoir évité d’acheter à un prix inférieur si la présentation des comptes avait été plus factuelle. Pertes de chance lié à une présentation que nous estimons asincère des comptes et qui à ce stade reste une estimation et notre action va demander à la justice de trancher si asincérité il y a eu ou pas.

Ça parait simple à lire, parce que vous avez tous le sentiment d’avoir été trompé, mais prouver l’intentionalité va être très complexe et très onéreux.

C’est la raison pour laquelle nous avons pensé que ne pourrions avoir votre soutien qu’avec le système anglo-saxon « win-only-fees ». À savoir un paiement des frais de justice via un système de pourcentage en cas de victoire seulement, avec zéro débours pour les plaignants et zéro débours si la justice ne nous donnait pas raison.

A titre d’illustration, voilà le message d’un ex-actionnaire qui a perdu 600 000€. Mais pourtant, il ne veut pas remettre un centime. Sauf au % « si succès only ».

Or ce système n’existe pas chez les avocats français hormis avec un système hybride et une grosse part de fixe.

Aussi j’ai contacté le cabinet Vermeille & Co, que j’avais choisi à la création de l’Udaac en Aout 2023, et qui a obtenu les seules avancées de l’Udaac, départ de Meunier et abandon du deal TFCo.

Ils m’ont proposé de passer par des fonds de contentieux, encore peu nombreux en France, mais nombreux à l’échelle européenne. Ce sont des fonds qui financent des procès où les sommes à récupérer sont très élevées, mais où les victimes n’ont pas l’argent, ou dans le cas Atos, n’ont pas le souhait de remettre la main à la poche, écœurés par ce dossier. (Lire Questions/Réponses fonds de contentieux)

Le cabinet Vermeille & Co a fait un très gros travail probono a réalisé de nombreux mémos, consulté une douzaine de fonds de contentieux, dont trois ont manifesté un intérêt et deux ont a manifesté un intérêt plus vif. Et nous sommes assez proche d’un accord sur le dossier, certaines clauses doivent encore être validées, dont le fait que nous soyons assez nombreux.

Le but de l’UPRA en partenariat avec le cabinet Vermeille & Co est de fournir à ces fonds un listing de collectif de plaignants potentiels pour leur montrer la taille des réparations possibles, et leur intérêt pécunière à nous financer.

À ce stade nous voulons être très clair qu’il y a une possibilité, In Fine qu’aucun des trois fonds ne relève le défi. L’aventure s’arrêtera là.

Néanmoins, les derniers développements nous rendent extrêmement optimistes.

Mais on est aussi dans une situation du serpent qui se mort la queue. Je sais que certains d’entre vous, ont une certaine retenu à indiquer une perte, parfois assez élevée et attendre que le procès soit sûr pour franchir le pas et s’inscrire. Pour ceux qui attendraient d’être sûr que le financement soit acquis pour se pré-inscrire à l’UPRA, le risque est que le listing de plaignants potentiels que nous allons donner au fond, à ce jour 400 pré-adhérents ne soit pas suffisant pour le convaincre, car même si le chiffre non définif est déjà exceptionnel 3 mois après avoir lancé le collectif et se chiffre en plusieurs dizaines de millions d’euros de pertes cumulées, il y a aura certains dossier qui pour des raisons techniques, de dates en autres, pourraient ne pas être éligible. C’est comme les 500 signatures pour la présidentielle si on faisait une comparaison politique, on dit toujours qu’il en faut 550 pour être sûr, certains étant déclarées non-recevables.

Pourquoi se préinscrire ?

1/ Parce que c’est une préinscription non engageante et vous pourrez changer d’avis au moment de la phase finale.

2/ Parce qu’à ce stade, vous n’aurez à fournir aucun document confidentiel sur votre portefeuille

3/ Parce que sans votre pré-inscription, nous ne pourrons pas convaincre le fond de nous financer.

Même les plus optimistes parmi vous ont désormais pris conscience de la gravité de la situation avec une action qui va lentement vers zéro.

Quelle va être cette action en réparation ?

1/ Il va s’agir contre une action au civil et une action qui va chercher à ne pas déstabiliser Atos ou ses dirigeants qui sont en train, de tenter, très maladroitement de sauver l’entreprise.

2/ Il va aussi de soit que Deloitte premier groupe mondial de l’Audit, est plus solvable que Atos, idem pour Grant Thorton qui se classe dans le top 10.

3/ Le fait d’avoir comme commissaires aux comptes le n°1 mondial de l’audit, inspire une confiance aveugle car on se dit « vu leur réputation, ils n’oseraient pas… »

Or nous pensons que si. Qu’ils ont été au mieux négligents, au pire complaisants, et au pire du pire, complices d’irrégularités comptables. Il va de soi, que tant qu’un jugement n’aura pas eu lieu, Deloitte est présumé avoir parfaitement audité les comptes d’Atos.

Quels sont nos arguments ?

Bertrand Meunier et McKinsey nous ont vendu un rêve, celui d’un futur prometteur pour Eviden.

Daniel Kretinsky, en s’engageant à souscrire à 20 euros par action Eviden à titre de condition – cachée au marché – de l’acquisition de TFCo à des conditions très favorables, devait probablement servir de lièvre.

Afin de gagner du temps et repousser à plus tard une restructuration douloureuse du bilan, la direction a tout fait pour que les investisseurs se méprennent sur la réalité des difficultés d’Eviden et partant sur l’intérêt de réinjecter des fonds propres à un prix de souscription très élevé, eu égard à la gravité de la situation du groupe. La pression a manifestement obligé à Kretinsky à reconnaître qu’il n’était pas demandeur, contrairement à ce qu’indiquait Atos dans sa communication financière.

Les petits porteurs ont évité de réinvestir davantage d’épargne à fonds perdus et dans ce revirement d’Atos, le cabinet Vermeille & Co  s’est avéré un acteur majeur qui vous a évité une AK à 5€ avec un cash qui aurait été brulé en 3 mois et vous a évité une deuxième AK six mois après à 3€, etc… avec au final la même fin que nous connaissons actuellement, une restructuration avec dilution à 99.9%.

Donc nous pensons qu’aucun autre cabinet que le cabinet Vermeille pourrait vous défendre mieux.

Notre collectif estime qu’il est désormais trop tard pour tenter de sauver l’action Atos, mais qu’il est plutôt temps de réclamer des réparations à ceux qui ont trompé le marché en donnant une image excessivement optimiste de la situation d’Atos en recourant massivement à l’ingénierie financière, au maquillage comptable, voire à la fraude comptable, qu’il faudrait prouver grâce à des expertises qui seront très couteuses.

Le cabinet a répondu positivement à ma demande et nous travaillons ensemble depuis plusieurs mois sur le dossier à rassembler tous les éléments possibles et à affiner un plan d’attaque.

Combien va prélever le fonds ?

C’est impossible à estimer à ce stade. Cela dépendra du total des réparations cumuleés.

Sachez que les cabinet américains qui travaillent 100% au pourcentage prennent entre 30% et 40% des pénalités accordées à leur client. Ici il y aura un intermédiaire de plus, le fond qui mutualise le risque sur plusieurs procès. Nous espérons que le part du fond permettra que 70% à 75% des pénalités aillent directement dans votre poche et donc 25% à 30% pour le fonds mais dispatché entre la rémunération du risque pris, les frais d’avocats du Cabinet Vermeille et d’autres cabinets qui devront intervenir, les frais d’expertises, d’audit et différents frais de justice, le tout se chiffre en plusieurs millions d’euros si Appel et pourvoi en cassation.

Chaque expertise est à la charge du plaignant et peut se chiffrer en centaines de milliers d’euros, voire en millions d’euros s’il faut passer par un cabinet d’audit international.

À titre d’exemple l’audit de Deloitte et Thorton Grant coute 5M€ chaque année. Donc auditer l’audit de ces cabinets sur plusieurs années, va être une gageure.

Pour ceux qui estimeraient que la part du gâteau n’est pas équitable, sachez qu’à l’inverse, si l’affaire est perdue, cela ne vous aura rien couté.

À titre personnel, et uniquement si le financement est accordé, je serais aussi rémunéré de manière proportionnée et transparente durant la durée de la procédure. Vous comprendrez que quand on est capable d’annoncer des news majeures sur Atos 8 jours avant BFM, Les Echos ou le Monde et s’attirer la confiance de personnalités comme feu Bernard Bourigeaud, président de Worldline au moment de son décès en décembre 2023 et fondateur d’Atos, c’est qu’on a quelques compétences sur le dossier, voir des compétences indispensables pour assister le cabinet Vermeille et le Fonds.

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Nous souhaitons fédérer les actionnaires, mais aussi et surtout les salariés actionnaires d’Atos qui ont la double peine de voir leur entreprise s’effondrer et leur PEE faire la même chose. Les salariés Atos que ce soit en direct ou à travers le FCPE Atos.

Pour l’instant, le board du FCPE ne souhaite par rejoindre notre action.

D’ailleurs le contrat FCPE que j’ai en ma possession est très mal rédigé, il stipule que les membres du FCPE pourraient ne pas récupérer la totalité du capital, sans JAMAIS faire mention EXPLICITE d’une possibilité de perte totale du capital. C’est du Atos tout craché. Du pur jus de la com Atos. Comme l’action ne peut théoriquement PAS valoir zéro, mais 0.001€, il ne peut y avoir qu’une perte de 99.999%, mais pas de possibilité de perdre 100% du capital, donc pas de perte totale, juste du 99.999% CQFD !

Aux salariés qui ont acheté leurs actions chez leur courtier, je dis : « rejoignez-nous ».

Vous n’êtes pas dans l’illégalité, vu que nous allons concentrer nos attaques sur le conseil de votre employeur, mais pas votre employeur directement.

Enfin, aux institutionnels, nous promettons la confidentialité la plus totale si vous nous contactez.

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Le blog Atos n’est pas une entité morale, mais se présente actuellement pour la présidence de ce collectif, dont l’objectif à court terme, est de rechercher un financement pour l’action en réparation à venir. Le collectif UPRA ne peut garantir pas que nous trouverons ce financement. La réponse définitive est escomptée au plus tard le 31 octobre, mais vraisemblablement le vendredi 25 octobre.

Pour avancer sérieusement dans cette action, nous aurons besoin que vous inscriviez sur le site http://upra.fr les informations suivantes : nom, prénom, email et numéro de téléphone et montant des pertes à recouvrer.

Ce n’est pas toujours un exercice évident de communiquer ses pertes. On aime à parler de ses gains, mais on a tous de la pudeur, surtout en France où l’argent est tabou, à parler de ses pertes. Sachez que seuls les avocats et les juges auront accès à ce données; et si nous passons la phase du financement, les documents prouvant la perte seront à envoyer directement au cabinet Vermeille & Co.

Ceux parmi vous qui ont le plus de chances de nous aider à convaincre le fond sont ceux qui ont le plus perdu. Malheureusement pour vous, il va donc valoir pour une fois mettre votre pudeur de côté si vous voulez que cette action aboutisse.

Si votre perte est très grosse et que vous souhaitez dans un premier temps en discuter oralement, cela est possible, mais nous vous demanderons de vous inscrire préalablement sur le site de l’UPRA à l’adresse Upra.fr . Vous comprenez que nous ne pouvons pas répondre à un coup de fil anonyme, nos adversaires pourraient utiliser ce moyen pour nous tester.

Pour ceux qui ont des pertes de 5000€ ou 6000€ et qui trouvent cela énorme et se sentiraient snobés, nous sommes désolé, mais il s’agit de contraintes matérielles avec des frais fixes pour chaque plaignant.

Mais également, je vous le dis en toute sympathie après 25 années d’expérience de la bourse. Si vous avez des pertes de 6000€ ou moins. Tournez la page, ne pensez plus à cette action maudite, déclarez la moins-value aux impôts et sortez Atos de votre esprit. Les procès sont une source de stress inutile. Moins on en fait, mieux, on se porte.

D’autre part, pour faire partie du collectif, vos actions doivent avoir été achetées après le 1 mars 2021. Nous ne pourrons pas retourner plus loin pour démontrer soit une possible fraude.

Les pertes sur options peuvent sous certaines conditions être inclues. Si supérieures à 20 000€ et s’il ne s’agit pas de trading intraday.

Nos objectifs :

*800 plaignants avec une perte supérieure à 7 000€ et 400 plaignants avec une perte supérieure à 20 000€

*Démontrer qu’Atos et les commissaires aux comptes d’Atos ont sciemment trompé les actionnaires pour cacher les dérives du groupe après l’acquisition de Syntel, ce qui à se stade est nos suppositions et non pas un fait acquis du fait de la présomption d’innocence du défendant.

Pourquoi le blog Atos.Bourse est la seule entité légitime à mener ce combat en prenant la tête du collectif UPRA ?

1/ le blog le premier a lancé une fronde pour démettre Meunier en avril 2023. Nous avions réunit 1% en incluant les actions de la SAS ASDI. D’un commun accord avec la SAS ASDI, nous avons fusionné notre action avec Sycomore et laissé Sycomore gérer la fronde pour qu’il n’y ait qu’un seul étendard avec le plus de % du capital possible. Nous avons démontré notre capacité à attirer la confiance de gros actionnaires.

2/ le blog dès la vente d’EcoAct a titré le 4 juillet (le lendemain de la vente) « ATOS sous la tutelle des banques? » . Tout le monde sait maintenant que le pool bancaire avait conditionné le renouvellement du prêt syndiqué à la vente de TFCo. Donc oui Atos était au jour de l’article déjà sous la tutelle des banques.

3/ le 28 juillet à 9H02 nous avons publié un article incitant à vendre l’action en urgence. Voici la photo d’illustration. Cliquez pour relire l’article

4/ Le 1er aout nous avons renouvelé notre conseil à vendre avec objectif de cours de 6€.

5/ Le 2 aout nous avons créé, seuls, l’UDAAC. Au moment où nous avons choisi le bureau, erreur de casting, nous ne sommes pas parfait, il y avait presque 400 pré-adhérent et 2.7M d’actions cumulées. Il reste 68 membres dont 25 membres actifs qui ont assisté à la dernière AG en visio. Donc sans ma connaissance encyclopédique du dossier, et mes capacités à fédérer L’UDAAC est morte toute doucement.

6/ Le 11 aout, nous avons publié le premier article en France expliquant qu’Atos faisait un chèque de 1 Md€ à Atos avec une vente à prix négatif et que la communication d’Atos était mensongère. Nous avons pris SEULS le risque de diffamation là où aucun média n’a pris ce risque d’alerter les actionnaires.

7/ À partir de mi-novembre, nous avons expliqué à nos lecteurs, que notre plan Refocus not Split n’était plus applicable compte tenu de la dégradation de la valeur des actifs et de la vente partielle de 10% de Syntel STT, la joint-venture avec The State Street Inc, la partie la plus rentable de Syntel.

En résumé, le blog Atos est le seul média depuis un an à défendre les actionnaires contre vent et marées et servir de contrepouvoir à la dircom d’Atos.

Beaucoup ont cru à tort durant ces deux mois de novembre et décembre que je voulais faire baisser l’action. Mon but à toujours été de vous faire fuir et de vous mettre en garde face aux mensonges d’Atos qui a eu, selon de nombreux acteurs du dossier, plusieurs injonctions AMF ayant donné lieu aux communiqués du 16/10/2023 et du 3/01/2024.

Le 3 janvier, le communiqué désormais cultre d’Atos qui précise devoir recourir à la protection de la justice a montré que le blog avait été le seul média à avoir eu 95% juste sur le dossier Atos depuis le 29 juin 2023.

Vous pouvez donc avoir confiance en nous.

Grâce à notre travail (acharné) vous avez eu de nombreuses informations avant tout le monde et jamais je n’ai divulgué mes sources.

8/ Nous avons travaillé en pleine confiance avec le cabinet Vermeille & Co durant 4 semaines de mi-aout à mon départ mi-septembre. Puis, nous sommes restés en contact de façon informelle pour tenter de percer les mystères de ce dossier unique en son genre.

Si un cabinet n’avocat me fait confiance pour fédérer autour de cette campagne de réparation, vous vous doutez que j’en suis digne et qu’on s’estime réciproquement indispensables au dossier de réparation.

L’Udaac a voulu diaboliser 3 mois durant le Blog Atos avec des propos diffamants et injurieux. Vous savez aujourd’hui désormais qui du fondateur de L’Udaac (moi, Marc) ou des pièces rapportées via un mauvais casting, étaient dans le vrai. J’ai été victime d’attaques infâmes dignes de diffamation insinuant que mes articles étaient destinés à faire baisser le cours.

Les faits ont prouvé que le Blog vous a protégé de la désinformation d’Atos, là les associations d’actionnaires concurrentes dont l’UDAAC ont augmenté vos pertes en vous incitant à vous renforcer.

C’est un long combat qui commence et vous avez certainement beaucoup de questions. Merci par avance de bien vouloir lire toutes les sections du site avant d’envoyer un email car vous trouverez quasiment toutes les réponses à vos questions dans les différents menus.

Vous avez une rubrique Q&A générale et une rubrique Q&A spécifique aux fonds de contentieux dans la barre des menus.

 

 

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